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“ Big Band in Blue”
Le Didier Goret Big Band et Eric Ferrand-N’Kaoua, piano, jouent
Ravel, Stravinsky, Gershwin

   Né de la rencontre  de deux musiciens aux parcours apparemment antinomiques mais pourtant complémentaires, entourés d’un Big Band  réunissant la fine fleur du jazz parisien, ce projet met en scène un dialogue jubilatoire entre traditions jazz et classique autour de compositeurs emblématiques (Ravel, Gershwin, Bernstein, Stravinsky, Milhaud…).

•     Didier Goret est un musicien dont la vie artistique et les œuvres reflètent une connaissance intime des styles musicaux les plus divers. Pianiste, compositeur, arrangeur, il est doué d’une plume personnelle et toujours élégante, très tôt assouplie dans les classes d’écriture traditionnelles, mais aussi formée à toutes les audaces auprès de maîtres comme André Hodeir ou Yvan Julien.  Il se révèle donc aussi à l’aise dans le jazz, le tango, la musique de chambre ou symphonique, comme on l’a remarqué dans ses récentes orchestrations réalisées pour le film The Artist. Il n’a pas hésité à voyager pour s’imprégner de diverses traditions, se rendant notamment à Cuba, à la recherche des racines secrètes de la musique latino - américaine. En tant que leader d’une formation jazz, c’est un Big Band récemment formé par des jazzmen parisiens confirmés, en quête d’expériences  nouvelles, qui  offre à ce musicien prolixe  un moyen d’expression riche et varié.



•   Eric Ferrand-N’Kaoua est un pianiste « classique » de carrure internationale. Il a naturellement, depuis le plus jeune âge, pratiqué l’essentiel du répertoire traditionnel, qu’il soit concertant, soliste ou encore chambriste. Mais de plus, son ouverture d’esprit et une remise en question continuelle l’ont amené sur des terrains moins fréquentés. Un des rares interprètes donnant en récital la Symphonie Fantastique  de Berlioz/ Liszt (présentée en Avril 2013 au théâtre Mariinsky de St-Pétersbourg), ou encore les Variations Goldberg de Bach, il s’enorgueillit  cependant d’avoir joué et enregistré des œuvres du grand pianiste de jazz Martial Solal qui lui a confié des partitions inédites. Il lui arrive aussi de donner en bis un arrangement d’Art Tatum ou un thème de Bill Evans. C’est donc dire qu’il ne fait pas « que » s’intéresser au jazz de loin en loin mais  ressent profondément cette musique  et l’interprète avec le même engagement que celle des maîtres classiques.



Les deux  récents arrangements par Didier Goret de la Rhapsody in Blue de Gershwin et du Concerto en sol de Ravel,  s’inscrivent dans une démarche nouvelle.  Au-delà de la rencontre anecdotique des styles,  ils permettent de redécouvrir, sous l’éclairage du jazz, des œuvres classiques qui lui rendaient implicitement hommage.

Making off de la Rhapsody in Blue de Georges Gershwin arrangée par Didier Goret avec Eric Ferrand N'Kaoua au piano et le big band / 1ère répétition, 1ère lecture en découverte...​​

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